jeudi 26 mai 2016

1991

La transformation sur M2000N est terminée sur Luxeuil. Les avions peuvent rentrer au 2/3 Champagne.




TAILER William, 2e classe, pilote américain



Toutefois, le registre de début 1918 nous apprend qu'il perçoit une indemnité journalière 
à l'Escadrille, à partir du 22 janvier. Il part en permission le 28 janvier suivant et en rentre 
le 1er février. 
Ici, il est tué à l'ennemi le 6 février 1918 et rayé des comptes le même jour.
Né à New-York, William Tailer était banquier. 
Il devient caporal-pilote (?) en subsistance au 1er Groupe d'Aviation.  
Sa fiche le fait dépendre du Régiment de Marche de la Légion Étrangère. 
Il est Mort pour la France le 5 février 1918 à Montzéville, en Argonne, 
non loin de Verdun, dans la Meuse.

Une fiche nous apprends qu'il arrive au GC 12 le 8 décembre 1917, 
sans doute donc à la N67, mais les registres du dernier trimestre de l'année, 
ne sont pas disponibles.

MAROGER Albert, 2e classe, conducteur


Étrangement, il apparait sous une autre matricule n°2393 dans le registre de comptabilité.
Albert Maroger était commerçant. Il fût mobilisé sous le matricule n°471 et 
affecté comme conducteur au Service des Voitures. Il entre à l'Aviation le 18 juillet 1915.Il arriverait à l'Escadrille N67 le 19 octobre 1915.


Le 14 octobre 1915, dans les états du fourrier, celui-ci  fait apparaitre son départ.

mercredi 25 mai 2016

LERRE René, sous-lieutenant, observateur



Il passe par la suite à l'Escadrille C28
D'après sa fiche de renseignements, il est d'abord engagé volontaire pour trois ans, le 10 mai 1910, pour les batteries à cheval de la 7e Division de Cavalerie de Fontainebleau, , 
le sous-lieutenant LERRE René passe au 30e Régiment d'Artillerie le 1er octobre 1910. 
Passé à l'Aviation le 18 septembre 1915, il reste peu de temps à la N67 
puisqu'il est observateur à l'Escadrille C28, le 20 octobre suivant.


Il rejoint l'Escadrille N67, le 24 septembre suivant, donc à Lyon, 
lors de la formation de celle-ci, mais la quitte rapidement. 
Désigné pour l'Armée Serbe le 11 novembre 1916, 
il rejoint le 2e Groupe d'Aviation le 13 novembre suivant. 
Il est observateur à l'Escadrille F 384, le 28 novembre 1916. Il débarque à Salonique le 28 novembre. 
Il revient faire une formation à Fontainebleau et retourne en Orient à l’Escadrille Serbe AR 521 
puis passe à l'Escadrille 468 aux Dardanelles. 
En novembre 1918, il fait partie du commandement de l’Escadrille 555 à Casablanca. 
Le 24 avril 1923, reprend le commandement de la 9e Escadrille, puis celui du 2e Groupe d'Aviation, 
le 12 janvier 1924. Rattaché à l’État-major du 4e Groupe à compter du 1er juillet 1927, 
il est promu Chef de Bataillon le 28 décembre 1927. 
En mars 1929, il est détaché à la Mission Militaire Française en Turquie 
et affecté au 34e Régiment d'Aviation puis au 37e lors de son retour au Maroc. 
En 1933, il est affecté à Dugny-Le Bourget ou il est nommé Lieutenant-colonel. 
Colonel en mars 1939. Il est rayé des contrôles le 16 juin 1939.

Il a été blessé en Service Commandé le 14 octobre 1911. 
Il fût cité, à l'Ordre de la IVe Armée le 3 mars 1916 et le 8 juillet 1916. 
Cité également à l'Ordre de l'Armée Serbe, le 25 mai 1917 
puis à l'Ordre de la Division Serbe, le 14 juillet 1917. 

" Excellent pilote (?) et bon chef d'Escadrille, très brave, 
a rendu comme observateur, les plus grands services. 
Compte plus de 300 heures de vol sur l'ennemi. Trois citations"

"Commandant d'unité qui, grâce  à ses qualités exceptionnelles, 
a pu obtenir des ses personnels placés dans des conditions très précaires, 
un très grand rendement dans l’exécution des missions de reconnaissance, 
de tir, de liaison et de bombardement. s'est toujours réservé les missions les plus délicates. 
A fait preuve de beaucoup d'initiative qui lui a valu les félicitations du commandement. 
Venu sur le front nord, continu à y déployer son activité et est d'un exemple précieux 
pour le sous-groupement placé sous son commandement"


Décoré de la Croix de Guerre, de la Médaille de la Bravoure Serbe, 
Chevalier de la Légion d'Honneur, de la Croix de Guerre Belge, 
de la Médaille Coloniale, de la Croix de Guerre des TOE, de la Médaille Interalliée, 
de la Médaille Commémorative 'Grande Guerre"

samedi 21 mai 2016

LEDOUX Georges, 2e classe, mécanicien du Capitaine de Villepin


Le registre de comptabilité le fait revenir à l'Escadrille N67, le 23 septembre 1915. 
Il y est soldé à partir du 25 et a droit à 4 journées de frais de déplacement.

On note qu’il part en permission le 27 octobre suivant et qu’il en rentre le 4 novembre. 
Il part avec son pilote chercher un appareil au Bourget le 7 décembre 1915 et qu’il en est rentré le 14 au soir.
Georges Ledoux est né le 8 décembre 1892 a Paris. . Il est incorporé au 2e Groupe d'Ouvrier d'Aéronautique
le 11 octobre 1913. Il passe au Centre d'Aviation d'Avord le 28 février 1916 puis à l’École de Pau 
en mars 1916 puis à l'Ecole de Tours en 1917. Le 3 mars 1915, il est le mécanicien du Capitaine de Villepin. 
Le 28 avril 1915, il passe à l'Escadrille C47 et en revient le 2 septembre. Il y repart le 7 septembre suivant.


Au même titre que son pilote qu’il suit, l'Escadrille C47 lui cède des effets comme un veston 
et un pantalon de cuir, un chandail,un passe-montagne et une combinaison fourrée.


Mais il perçoit également des lunettes d'aviateur, cédées par le Parc n°1

mercredi 18 mai 2016

BENNEY Philips, 2e classe, pilote américain


Les registres de la fin 1917 ne font pas apparaitre son arrivée. 
Par contre, celui du premier trimestre 1918, consigne bien qu’il perçoit une indemnité 
journalière à partir du 22 janvier. Il est évacué à l'hopital pour blessures puis décédé des suites de celles-ci, 
le 25 janvier. Il est rayé des comptes le même jour. On pourrait croire qu’il est donc Mort pour la France au bout de seulement trois jours de présence dans la SPA 67. 
Philips BENNEY est originaire de la ville de Pittsburgh, Pennsylvanie, 
aux États-Unis. 
On note son affectation au Régiment de Marche de la Légion Étrangère. 
Il est recruté sous le matricule n°12321. 
On remarque : "en subsistance au 2e Groupe d’Aviation Escadrille SPA 67. 
Il est malheureusement décédé des suites de ses blessures 
le 26 janvier 1918 : Mort pour la France
Cette fiche fait apparaitre qu’il  était auparavant, étudiant 
et qu’il est engagé le 19 juillet 1917 au 1er Étranger au Titre de l'Aviation. 
Il passe à Avord, Tours, de nouveau Avord et Pau. 
Fin 1917, l'escadrille SPA67 est au château de Bonneuil.
On trouve : "parti au Groupe de Chasse 12, le 8 décembre 1917"

Memorial Volume of the American Field Service in France. 1921. 2/8 :

http://net.lib.byu.edu/estu/wwi/memoir/afshist/Mem2.htm

PHILIP PHILLIPS BENNEY
Born June 28, 1895, in Pittsburgh, Pennsylvania. Son of George Andrew and Eugenia Hill Benney. Educated Shady Side Academy, Pittsburgh. Volunteer civilian cruise, U. S. Navy, 1916. Joined American Field Service, January 8, 1917; attached Section Twelve until July 11, 1917. Enlisted French Aviation. Trained, Avord, Pau, and le Plessis-Belleville. Caporal pilote, Spad Escadrille 67. Died at hospital of Glorieux, January 26, 1918, of wounds received in combat over Montfaucon the previous day. Croix de Guerre with Palm. Buried, Glorieux, Meuse.

PHILIP PHILLIPS BENNEY combined with his enthusiasm a special aptitude for flying which led his commander to write that he had "rarely seen in a pilote the qualities of courage, enterprise, and daring that he possessed." But it was his likable personality that most impressed "Phil's" comrades --that and his courage. "A braver, finer, and more lovable boy never lived. He seemed to make friends no matter where he was," wrote R. B. Hoeber, of Escadrille 103, and gives a suggestion of "Phil's" character and ability when he says: "Phil was the best friend I had over here,---we had been through all the schools together, where he was extremely popular and did ripping good work. Then finally when he got out here he was so happy, and, while he had a good deal of hard luck with his machines, he was flying beautifully." Captain d'Indy helps on the description saying that "Phil" "from his arrival won every heart by his intelligence and sincere good-fellowship," and his uncle tells how the same French officer "spoke several times of Philip's wonderful courage and what a great loss it was . . . . . because of the fact that he was loved by them all," and himself adds, "No one could help loving him, he was so frank, charming, and brave."
Having spent six years at Shady Side Academy, Philip entered the automobile business as a salesman, gaining experience there which led, when he was recommended for a reserve commission, after his summer of 1916 on a battleship with the volunteer civilian cruise, to the remark that he was especially proficient in engineering. The spirit which later caused "Phil" to enter hazardous chasse work made it impossible for him to sit at home while France battled for her existence and in January, 1917, he gave up his business and sailed for France. He went to the front with Section Twelve of the Field Service, but despite his excellent record and friendships made, he was not satisfied, and when America entered the war he waited only until his term of enlistment was ended before joining the Foreign Legion as a private and then transferring to aviation.
He entered into the training for a chasse pilote eagerly, saying that his eleven days of acrobatics at Pau "were the most wonderful days of my life," and speaking of the splendid flying days when he "worked like a dog, flying an average of five hours a day." His zest was unbounded and his happiness in service shone from his letters, while he had also a keen eye for the beautiful and was sensitive to the wonders of flying.
He joined Spad Escadrille 67 where, his officer said, "So ardent was he that I had long delayed the moment of sending him against the enemy, fearing a little too much audacity and too little experience." On January 25, 1918, with four other planes, "Phil" went on his first combat patrol. As they circled over Montfaucon seven Germans attacked, centering their fire on "Phil." Badly wounded and rapidly losing strength, he managed to land his machine within the French lines. He was hurried to the hospital at Glorieux, where two Frenchmen gave some blood in an effort to save him, but he died in the early morning. "How could I do less than give him a few drops of my blood," said one, "when he had given all of his for France?" No words could more finely characterize Philip Benney than those of his French chief:
"The poor little boy was worshiped in the squadron and admired by all because he was such a splendid soldier and of such a magnificent courage. He fell nobly, beautifully, facing the enemy in a real fight. Perhaps he envied such a death for a long time."

Mon anglais étant ce qu’il est, en voici la traduction Google : 
Né le 28 Juin 1895, à Pittsburgh, en Pennsylvanie. Fils de George Andrew et Eugenia Colline Benney. Academy Educated Side Shady, Pittsburgh. Volunteer croisière civile, US Navy, 1916. Inscrit American Field Service, le 8 Janvier, 1917 joint Section Douze jusqu'au 11 Juillet, 1917. Enrôlé française Aviation. Formés, Avord, Pau, et le Plessis-Belleville. Caporal pilote, Spad Escadrille 67. Décédé à l'hôpital de Glorieux 26 Janvier 1918, des blessures reçues au combat sur Montfaucon le jour précédent. Croix de guerre avec palme. Enfoui, Glorieux, Meuse.
PHILIP PHILLIPS BENNEY combiné avec son enthousiasme une aptitude spéciale pour le vol qui a conduit son commandant d'écrire qu'il avait «rarement vu dans un pilote les qualités de courage, de l' entreprise, et l' audace qu'il possédait." Mais ce fut sa personnalité sympathique que la plupart impressionné camarades "Phil" --Que et son courage. ". A, plus fine, et un garçon plus aimable courageux n'a jamais vécu Il semblait se faire des amis , peu importe où il était» , écrit RB Hoeber, de Escadrille 103, et donne une suggestion du caractère et de la capacité "de Phil" quand il dit: "Phil était le meilleur ami que j'avais ici, --- nous avions été à travers toutes les écoles ensemble, où il était extrêmement populaire et a fait déchirer un bon travail. Puis , finalement , quand il est arrivé ici , il était si heureux, et, alors qu'il avait un beaucoup de chance dur avec ses machines, il volait magnifiquement. " Le capitaine d'Indy aide sur la description en disant que "Phil" "de son arrivée a gagné tous les cœurs par son intelligence et sincère camaraderie» , et son oncle raconte comment le même officier français " a parlé à plusieurs reprises de merveilleux courage de Philippe et quelle grande perte était..... en raison du fait qu'il était aimé par tous, "et ajoute lui - même,« Personne ne pouvait l'aimer, il était si franc, charmant et courageux. "
Après avoir passé six ans à l' Académie Side Shady, Philip est entré dans le domaine de l' automobile en tant que vendeur, l' expérience acquise là , a conduit, qu'il a été recommandé pour une commission de réserve, après l'été 1916 sur un navire de guerre avec la croisière civile des bénévoles, à la remarque qu'il était particulièrement compétent dans l' ingénierie. L'esprit qui a causé plus tard "Phil" pour entrer dangereux chasse travail rendu impossible pour lui de rester à la maison tandis que la France a lutté pour son existence et en Janvier 1917, il a renoncé à son entreprise et a navigué pour la France. Il est allé à l'avant avec la section douze du Service mobile, mais en dépit de son excellent dossier et des amitiés fait, il n'a pas été satisfait, et quand l' Amérique entra en guerre , il a attendu que jusqu'à ce que la durée de son engagement a pris fin avant de rejoindre la Légion étrangère en tant que privé, puis le transfert à l' aviation.
Il est entré dans la formation d'un pilote de chasse avec impatience, en disant que ses onze jours d'acrobaties à Pau "étaient les plus beaux jours de ma vie» , et parlant des magnifiques jours de vol quand il " a travaillé comme un chien, voler une moyenne de cinq heures par jour. " Sa joie était sans bornes et son bonheur en service brillé par ses lettres, alors qu'il avait aussi un œil vif pour la belle et était sensible aux merveilles de vol.
Il a rejoint l'Escadrille SPA67 où, son officier dit: «Alors ardent était-il que j'avais longtemps retardé le moment de l'envoyer contre l'ennemi, craignant un peu trop d'audace et trop peu d'expérience." Le 25 Janvier, 1918, avec quatre autres avions, "Phil" a continué sa première patrouille de combat. Comme ils ont survolé Montfaucon sept Allemands ont attaqué, centrant leur feu sur "Phil." Mal blessé et rapidement perdre la force, il a réussi à atterrir sa machine dans les lignes françaises. Il se précipita à l'hôpital au Glorieux, où deux Français ont donné un peu de sang dans un effort pour le sauver, mais il est mort en début de matinée. "Comment pourrais-je faire moins de lui donner quelques gouttes de mon sang», dit l'un, "quand il avait donné tout le sien pour la France?" Pas de mots pourraient plus finement caractériser Philip Benney que ceux de son chef français:
«Le pauvre petit garçon a été adoré dans l'escadron et admiré par tous parce qu'il était un magnifique soldat et d'un tel courage magnifique. Il est tombé noblement, magnifiquement, face à l'ennemi dans un vrai combat. Peut-être qu'il enviait une telle mort "

mardi 17 mai 2016

HOUEL Jean-Baptiste, 1e classe, motocycliste

Originaire du Calvados, Jean-Baptiste Houel, mécanicien dessinateur, 
est recruté à Falaise sous le matricule 710, dans un Bataillon d'Aérostation. 
Il est d'abord considéré comme manutentionnaire .

On note toutefois que le 27 janvier 1915, il est identifié comme motocycliste. 
Le 28 aout 1915, il est à Lyon, c'est sans doute là, qu’il rejoint l'Escadrille. 
S'ensuit apparemment pour lui quelques ennuis puisqu’il arrive de Dijon, 
en convalescence de la N67 le 22 décembre 1916 et passe au Dépôt Mobile. 
Le 14 février 1917 il passe à l'Escadrille C106 puis à la C229. La suite est difficilement déchiffrable 
mais il est de nouveau évacué à l’hôpital de Chartres en 1918.

Les registres précisent : "venu avec l'Escadrille (2e G.A) le 24 septembre 1915. En solde du 25."

Puis on apprend qu’il a été affecté à l'Escadrille lors de sa formation au 2e Groupe d'Aviation, 
le 24 septembre 1915. Il part en permission le 12 novembre et rentre le 21 au soir.


En tant que motocycliste, il a perçu un passe-montagne et une paire de chaussons fourrés.

lundi 16 mai 2016

VENSON Fernand, sous-lieutenant, pilote


Le registre le donne venu de la N3 pour permutation le 14 octobre 1915. 
Il part en permission le 22 novembre et rentre le 30 novembre au soir. 
Il va chercher un appareil à la R.G.A le 27 décembre 1915. 
Il avait comme ordonnance le soldat Faucoin Léon
  
Après de multiples contrats chez les Hussards, il devient élève pilote le 18 Novembre 1912, à l’École d'Aviation de St Cyr. Puis au Centre d'Aviation de Pau à partir du 18 janvier 1913, mais il est rayé des compte le 16 mars 1913. On le retrouve par la suite à l'Escadrille d’Expérience de Mourmelon à compter du 5 février 1914. Le 2 aout 1914, il est maréchal des logis à l'Escadrille BLC 2 à Lunéville, puis BLC 5 à compter du 19 novembre 1914. Il est à la N3, le 5 mars 1915. Il est affecté à la N67 par permutation à compter du 14 octobre 1915.


Le 25 octobre 1915, la N3 lui a cédé un chandail, un passe-montagne, une paire de chaussons fourrés 
et une combinaison fourrée.


Mais aussi un altimètre, une lampe électrique , une boussole de marine, un stylographe et une montre

FOUCOIN Léon, 2e classe, ordonnance du lieutenant Venson


Originaire de la Mayenne, le soldat Foucoin, 
né à Châtillon sur Colmont le 28 juillet 1891
, matricule n° 398, est affecté comme appelé, le 8 octobre 1913, au 169e RI. 
Il passe à l'Aviation en septembre 1915, comme ordonnance du lieutenant Venson.
Il quitte l'Escadrille N67 pour le Bataillon d'Instruction de Juilly, 
le 10 décembre 1916.
Son retour au 16e RI ne lui a pas porté chance: il est tué à l'ennemi le 16 octobre 1917


FERRU Charles, sous-lieutenant, pilote



Le registre comptable le fait arriver à l'Escadrille, en provenance de la R.G.A, le 29 octobre 1915. 
Le 13 décembre 1915, va au Bourget chercher un appareil


Il arrive d'Avord le 29 septembre 1915 et passe le 6 octobre à la Division Nieuport. 
Une autre fiche le fait arriver à l'Escadrille N67 le 23 octobre 1915, à La Cheppe.
Originaire de Bône en Algérie, sa fiche le fait apparaitre "sans profession". 
Il est d'abord affecté au 20e Dragons. 
Il est cité deux fois à l'Ordre de la Cavalerie d'Armée et reçoit la Croix de Guerre
Je ne sais pas encore à quelle période il a appartenu à la MS 12 mais en tout cas, 
il s'y est fait remarquer puisqu’il est cité. 
Nous faisons ainsi connaissance avec son père, le général Ferru

dimanche 15 mai 2016

THIBAUDET Marcel, Maréchal des Logis, pilote



Le registre comptable confirme son arrivée à l'Escadrille le 21 septembre 1915 et qu'il y est soldé à partir du 22. Gaston FERMY fût son 1er mécanicien.
Marcel THIBAUDET est né à Paris. On apprend qu'avant d'être mobilisé le 2 aout 1914, 
il exerçait la profession de "propriétaire" ! Sous le matricule n°783, il est d'abord affecté au 26e Dragons. On note qu'il reçoit une citation à l'ordre de la Division en septembre 1915 
et qu'il est décoré de la Croix de Guerre. Dans l'aviation, il est devenu pilote de Nieuport.
Il arrive donc à l'Escadrille N67, le 21 septembre 1915, alors que celle-ci est en formation à Lyon-Bron. 
Le 10 octobre 1916, il vient du G.D.E , affecté à la Réserve Générale D'Aviation 
comme pilote convoyeur pour une durée de trois mois. On apprend, qu'il est venu de convalescence (N67) , le 6 octobre 1916.
Le 12 octobre , il retourne au Plessis-Belleville pour un complément d'entrainement. Le 15 octobre, il vient du G.D.2 (?) ayant terminé son entrainement et il reprend son poste de pilote convoyeur. Le 3 décembre, il part à l’hôpital de Viry-Châtillon. Il en sort le 27 décembre et y repart le le même jour! 
(ligne rayée : "sans certificat du Médecin Major" ! ). Puis il est évacué de l’hôpital le 31 décembre 1916. 


On note qu'il arrive avec son veston de cuir, son pantalon de cuir, un passe-montagne et une paire de chaussons fourrés.

FERMY Gaston, Maitre Ouvrier, 1er mécanicien


Gaston FERMY, originaire de Toulouse,  est mécanicien lorsqu'il est mobilisé sous le matricule n°1296. 
Il garde le statut de Maitre Ouvrier, comme premier mécanicien.
Le registre précise qu'il vient de la R.G.A le 22 septembre 1915, qu'il est soldé à l’Escadrille à parti du 25 et 
qu'il a droit à 3 journées de frais de déplacements (est ce dû à son statut d'Ouvrier d’État ? )

On trouve également qu'il est bien arrivé avec son pilote  et qu'il repart le 19 novembre au matin, 
au Bourget (R.G.A de Dugny) chercher un appareil (sans doute avec son pilote) et qu'il rentre le 28 au matin

On note qu'il part à l’Escadrille N67 le 21 septembre 1915 comme mécanicien du pilote Maréchal des Logis Thibaudet. A cette époque l’Escadrille est en formation à Lyon Bron. 
Le 11 mai 1919 , vient du D.M (?) 2e 3. 5?), Escadrille SPA 156 dissoute. Le 17 mai 1919, il part à Villacoublay.

Gaston FERMY est décédé le 29 janvier 1955, comme retraité du Ministère de l'Air

DESHAYES Alfred, 2e classe, électricien




Les registres font apparaitre un Deshayes Alfred sous le matricule n°1157 ! 
Entré à l’hôpital le 4 novembre 1915, sorti le l’hôpital et rentré à l’Escadrille le 16 novembre. 
Parti en permissions le 19 novembre au soir. rentré le 28 au soir
On trouve bien un Deshayes Alfred, originaire de l'Eure, recruté sous le matricule n°1534, provenant du 3e Groupe d'Aviation. Il était électricien et fût engagé comme tel. On note : 8 juillet 1918 : parti du Parc 112 pour l'Escadrille 67.

DES BRUNES, Raymond, Maréchal des Logis, observateur


L'extrait du registre précise : " Sous-Lieutenant après 6 ans de solde. Observateur. 
Venu de la Réserve Générale d'Aviation de Dugny le 24 septembre 1915. En solde du dit jour. 
Parti le 16 octobre rejoindre son corps".
Originaire de Bozoules dans l'Aveyron fût recruté dans le département de la Seine sous le matricule n°4298. D'abord affecté à la 13e batterie d'auto-mitrailleuses, il passe à l'aviation comme mitrailleur. On note qu’il est affecté au dépôt mobile comme mitrailleur Grand quartier Général n° 16.248 au 21 aout 1916. Pas de trace de son passage à l'Escadrille N67 sur ses différentes fiches, alors qu’il fait une brève apparition dans les registres



Le 16 octobre 1915, il possède comme effets : un veston de cuir, un pantalon de cuir, un chandail, 
un passe-montagne, une paire de gants fourrés et une paire de chausson fourrés.


Mais également un casque d'aviateur et des lunettes


On apprend qu'avant la guerre, il était planteur-colon aux Indes Néerlandaises 
et qu'il n'a pu reprendre sa situation après la guerre , du fait de son état, 
puisque ses blessures ont nécessité cinq opérations et de nombreux séjours à l’hôpital. 
On apprend qu'il s'était à l'origine engagé volontairement pour trois ans,
 au 11e Régiment de Cuirassiers, le 9 aout 1907. 
Le 2 aout 1914, il est rappelé, au Régiment d'Artillerie Coloniale de Saïgon, 
 il rentre en France pour intégrer la 13e Section d'Auto mitrailleuses. 
Il passe à l'Aviation le 9 juin 1915. 
Il est entre autre affecté à l’Escadrille de bombardement VB 114, 
ou il est blessé par un éclat d'obus.

Il passe à la VB 101 à Malzeville , le 7 octobre 1916.
De nouveau blessé par chute d'un avion lors d'un retour de mission, 
il refuse d'être évacué et passe comme officier de renseignement 
du 2e Groupe de Bombardement de Nuit (Escadrille VB 101, F 130 et Caproni). 
Évacué finalement des suites de ses blessures, le 25 janvier 1918 et réformé. 
Chevalier de la Légion d'Honneur à compter du 16 juin 1920, 
titulaire de deux citations à l'Ordre de l'Armée et du Corps d'Armée

Un croquis le représente dans les archives de la VB 101 : site "Tradition-Air"

mercredi 11 mai 2016

DE VILLEPIN Olivier, capitaine, commandant d'Escadrille N67

Certaines questions apparaissent sur le passage du commandement de l'Escadrille entre le Ltt de la Tour 
et le Cne de Villepin. En effet, le Ltt de la Tour est envoyé en mission à Lyon, le 17 septembre 1915, 
pour former la N67. Le 30 septembre suivant, alors qu’il est allé chercher un avion à Dugny,
il capote au décollage et fini à l'hôpital (voir sa fiche). Il est rayé des comptes de l'Escadrille le 1er octobre 1915. 
Or cet extrait de registre fait apparaitre le Cne de Villepin comme venu de la C47 
pour commander l'Escadrille N67 ou il y est soldé dès le 21 septembre !
 Olivier de Villepin, originaire d'Angoulême, s'engage d'abord le 1er octobre 1901 à l'école de St Cyr et fût nommé Slt le 1er octobre 1903, puis Ltt le 1er octobre 1905 et Cne le 24 décembre 1914. Sa fiche fait apparaitre son parcours avant la N67 : 3 mars 1915: venu de Châlons, 6 mars 1915 : parti à Pau. 
Le 16 mars 1915 : rentre à la Division. Le 8 avril 1915 : parti à Lyon pour l'Escadrille C47. 
Le 2 septembre, venu de la C47 pour entrainement sur Nieuport. Le 7 septembre 1915, retour à la C47.
On peut noter qu’il fût nommé Chevalier de la Légion d'Honneur le 14 avril 1915, avec une citation à l'ordre de l'Armée. Il fût affecté aux Escadrilles N12, C47 puis N67. Il fût donc le deuxième commandant de l'Escadrille après le bref Ltt de la Tour. Il part visiblement dans le bombardement, au GB 10, le 27 juin 1918. En cas d'accident, il fallait prévenir son père : le Lcl de Villepin.
Sur sa fiche matricule,  On note qu’il prend d'abord le commandement de l’Escadrille C47 le 1er aout 1915, pour prendre dans la foulée celui de la N67, le 25 septembre suivant. Il commande par la suite l’École de Tours le 31 mai 1917. Il occupe de nombreux postes et rempile même, le 2 septembre 1939. Le Capitaine de Villepin est décédé le 19 janvier 1956
 


 
quelques extraits comptables du fourrier, au sujet du Cne de Villepin, au 1er octobre 1915 : 
effets cédés à Mr le Cne de Villepin par facture du Parc n°1, affecté à l'Escadrille N67 :
 une peau de chèvre, un veston de cuir, un pantalon de cuir et une paire de chaussons fourrés.
Également, un casque d'aviation, des lunettes d'aviateur, une lampe électrique, un baromètre altimétrique,
 une boussole de marine, un stylographe, une montre et un dérouleur de carte !

Le 16 octobre suivant, le comptable ajoute les effets cédés par l'Escadrille précédente la C47, 
à Mr le Cne de Villepin : une peau de chèvre, un veston de cuir, un chandail, un passe montagne, 
des gants fourrés et des chaussons fourrés.
De Villepin: Chevalier de la Légion d'Honneur du 10 avril 1915 (JO du 14 avril 1915, 
Croix de Guerre avec palme, JO du 7 aout 1915 : "très ancien et fier pilote, 
très allant avec beaucoup de calme et de sang-froid, a très bien commandé une Escadrille. 
A fait de nombreuses reconnaissances au-dessus de l'ennemi"






CHAZAL Jean, 2e classe




Le registre fait apparaitre : "affecté à l'Escadrille lors de sa formation au 2e Groupe d'Aviation, 
le 24 septembre 1915.
Jean CHAZAL , originaire de Lormont, était charpentier de marine dans le civil. Recruté sous le matricule n°474 au bureau de recrutement de Bordeaux, il est d'abord affecté au 24e Régiment d'Artillerie. Puis dans l'aviation, il devient monteur d'avion. Bien que présent dans les registres de 1915 ci-dessous, le verso de sa fiche ne fait apparaitre que : 4 mai 1919 : vient du Parc 1 dissout, puis 15 mai 1919: parti au 2e groupe à Bron.